Marie Darrieussecq est écrivain francophone. Elle est également traductrice et s’est entraînée en tant que psychanalyste. Ses livres explorent les territoires inexprimés et délaissés de la littérature. Son oeuvre est intense, marquée par le renouvellement constant des genres et des registres. Elle est éditée par l’éditeur français P.O.L.
Marie Darrieussecq vient de Bayonne, en France.
En 1986, elle est titulaire d’un baccalauréat en littérature française à Bayonne. Après une formation préparatoire de deux ans (Hypokhâgne et Khâgne) en littérature au Lycée Montaigne de Bordeaux et au Lycée Louis-Le-Grand de Paris. Elle a étudié à l’École Normale Supérieure de la Rue d’Ulm à Paris de 1990 à 1994, puis à la Sorbonne Nouvelle. En 1992, elle s’installe en littérature moderne, obtenant la sixième place.
Sa thèse de doctorat sous la direction de Francis Marmande, soutenue en 1997 à l’Université Paris VII, porte le titre : « Moments critiques dans la littérature contemporaine. Ironie tragique et pardon dans les oeuvres de Georges Perec, Michel Leiris, Serge Doubrovsky et Hervé Guibert.
Marie Darrieussecq voit le jour le 3 janvier 1969. Aujourd’hui, elle est âgée de 54 ans (en 2023). Son signe astrologique est le Capricorne.
Elle a les cheveux châtain. Son regard est marron.
Marie Darrieussecq a grandi au sein d’une famille française.
Son premier mari était un mathématicien et sa deuxième était un astrophysicien. Darrieussecq est mère de trois enfants.
Darrieussecq place son œuvre dans le royaume de la fiction et appelle Le Bébé son « seul livre autobiographique. »Presque tous ses personnages sont des femmes, et la majorité d’entre eux sont des conteurs. Ils écrivent, principalement dans des carnets, afin d’être témoins des événements et de survivre. Même s’ils ressemblent à l’auteur par leur profession (beaucoup sont des psychologues), ils ne sont jamais complètement comme elle. Par exemple, aucun d’entre eux ne fait partie des auteurs.
Rédactrice corporelle métamorphique, elle s’intéresse aux mutations, féminines, masculines et non binaires.
La relation entre le corps et l’excès et le déficit, les outrages et les disparitions, est un thème majeur de son œuvre. Elle dit qu’elle écrit: « au corps et au corps, dans le sens de ce qui ne dit rien en nous. » Les fantômes parcourent tous ses livres, la disparition d’un homme, d’un enfant ou d’un monde. Marie Darrieussecq explore des espaces de silence et de non-dits: « Mettez des mots sur ce qui n’a pas de mots, où les mots n’existent pas encore, ou n’existent plus.
Dans Pig Tales, elle raconte la métaphore d’une « forme monstrueuse de puberté » à travers la transformation d’une femme en truie.Marie Darrieussecq présente des bébés dans la littérature avec Le Bébé, un livre qu’elle appelle un « geste littéraire militant. » Dans Clèves, elle décrit la transformation de l’adolescence avec l’arrivée de sa première période et sa découverte de la sexualité.Virginie Despentes a écrit dans Le Monde des Livres:
« Clèves fonctionne comme un rembobinage de moments qui n’ont pas été oubliés ou occultés, juste jamais consultés ou célébrés. »
L’écriture de Darrieussecq est empreinte de précision, de concision et de clarté. Son style minimaliste, riche en anecdotes et métaphores scientifiques ou géographiques, sert de « forme physique d’écriture », proche de « l’écriture comme sensation ». C’est un terme qu’elle a pris pour Nathalie Sarraute.
Lors du scrutin présidentiel de 2007, Marie Darrieussecq soutient Ségolène Royal. En 2020, elle soutient la campagne de changement de nom de l’arrondissement de La Négresse à Biarritz.
Version anglaise
Version originale
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